Nuances d'êtres - Anne Escaffit

Publié le par Léonox

 

 

 

 

 

Vingt-cinq raisons pour lire Nuances d’êtres, d’Anne Escaffit

 

 

 

 

 

1 – Vingt-cinq raisons car il y a cinquante textes au sommaire de Nuances d’êtres, alors ça me paraissait un minimum.

 

2 – À l’origine, j’envisageais une « raison » par nouvelle. Mais ma bafouille aurait été trop longue, et personne ne l’aurait lue jusqu’au bout. Donc…

 

3 – Parce que depuis sa publication en mai 2016, Nuances d’êtres n’a obtenu qu’une seule chronique – ce qui est aussi incompréhensible que scandaleux.

 

4 – Parce que cet ouvrage est à mon sens un des meilleurs recueils de nouvelles paru dans la collection Noire de Rivière Blanche (sans compter bien sûr ceux que j’ai moi-même dirigés).

 

5 – Et parce que cinquante textes, c’est la possibilité de tourner les pages de ce livre-calendrier pendant un an, semaine après semaine, au rythme des saisons.

 

6 – En lisant Nuances d’êtres, vous comprendrez pourquoi Philippe Ward avait retenu la nouvelle « Mon New York, ta lumière », reprise ici, pour Dimension New York en 2015.

 

7 – Et vous aurez le plaisir d’y découvrir sa suite-miroir inédite « Ton New York, ma lumière ».

 

8 – Parce que Benoît Domis a hélas cessé son activité d’éditeur. Mais la nouvelle « Reines d’Égypte », qu’il avait publiée dans Ténèbres 2014, figure au sommaire de Nuances d’êtres.

 

9 – Parce que Luna Beretta a republié « Il n’y a pas un envieux qui rêve cette errance » dans Violences 8 en 2018, et que c’est à peu près tout sauf un hasard.

 

10 – Et parce que, accessoirement, il s’agit à ce jour du seul sommaire que j’ai eu la chance de partager avec Anne.

 

11 – Si vous êtes un gros bourrin comme moi, ce recueil vous réconciliera avec le mot « mélancolie. »

 

12 – Et si vous n’êtes pas comme moi un gros bourrin, vous réaliserez que la mélancolie n’est pas du tout incompatible avec la violence la plus crue.

 

13 – Parce qu’un certain Michel P., auteur entre autres d’un des plus fascinants cycles de Fantastique contemporain, estime qu’Anne a beaucoup de talent.

 

14 – Parce qu’Anne est une femme, et qu’il est bon de (se) rappeler que les autrices ont toujours été bien représentées dans la collection Noire de Rivière Blanche.

 

15 – Et parce que l’illustration de couverture n’a rien à voir avec le contenu du livre, et qu’il faut parfois se méfier des apparences.

 

16 – Si comme moi l’expression « prose poétique » vous laisse un peu perplexe, oubliez le dico. Toutes les explications se trouvent dans cet ouvrage, et bien plus encore.

 

17 – Si comme moi vous aimez le Fantastique étrange, les ambiances troubles et les textes peints comme des tableaux qui ne se « donnent » pas, ce recueil est fait pour vous.

 

18 – Parce que le Noir et la Nuit.

 

19 – Parce que le Noir et la Nuit ne suffisent pas.

 

20 – Et parce que les Nuances d’Anne comprennent aussi du mauve, du rouge, du bleu, du gris et du orange.

 

21 – Anne est un des secrets les mieux gardés de la Rivière Blanche. Et parfois je ne peux pas tenir ma langue.

 

22 – Depuis que je fais officiellement partie du comité de rédaction de Rivière Blanche, je m’abstiens de chroniquer les ouvrages maison. Mais il y a des exceptions à toutes les règles.

 

23 – Parce que 19 euros pour 50 textes, c’est vraiment pas cher.

 

24 – Parce que 4,99 euros pour 50 textes en numérique, ça devient presque indécent.

 

25 – Et parce que moi j’attends un nouveau recueil d’Anne, et que j’avais envie de le lui dire. Tant pis si sa modestie et sa discrétion doivent en souffrir.

 

 

 

Merci à celles et ceux qui auront lu cette petite présentation, et plus encore à celles et ceux qui se laisseront tenter par ce livre aussi singulier qu’envoûtant.

 

 

Papier : https://www.riviereblanche.com/noire-n87-nuances-detres.html

 

Numérique : https://www.riviereblanche.com/ebooks-nuances-detres.html

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