Travaux forcés - Travaux forcés 1,5

Travaux forcés et Travaux forcés 1,5 : la revanche de la vengeance, in Gandahar 19
(Revue dirigée par Jean-Pierre Fontana et Christine Brignon)
Drôle d’histoire que celle de ces deux drôles d’histoires. Tout a commencé il y a… huit ans, soit quelques mois après la publication du tome 2 de la série Panthera, chez Rivière Blanche. À l’époque, j’ignorais qui se dissimulait derrière le probable pseudonyme de Pierre-Alexis Orloff, mais j’avais beaucoup aimé le premier épisode de son feuilleton. Au point que j’eus l’idée d’un petit texte hommage, que j’adressai une fois achevé à Philippe Ward. Sa réaction fut enthousiaste, et il me confia en outre que l’auteur de Panthera avait aussi apprécié le résultat.
Galvanisé par ce double retour aussi élogieux qu’inattendu, je ne pensais pas cependant que ce court récit puisse être publié en l’état, aussi je me contentai de l’inclure au sommaire de mon recueil Noir et Rouge. Malgré tout, l’envie de revenir sur le lieu de mon crime me titillait, d’autant que j’avais appris entre-temps la véritable identité de l’auteur de Panthera. Ma rencontre avec lui, lors des Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres en novembre 2016, fut un de ces moments très spéciaux que l’on n’oublie pas. Elle me décida à franchir le pas.
Au printemps suivant, après avoir dégusté Un amour de Panthera, le quatrième tome de la série, je rédigeai donc la suite de Travaux forcés, que j’adressai dans la foulée au principal intéressé. Là encore, j’eus droit à une réponse chaleureuse. Si chaleureuse d’ailleurs qu’elle fut suivie, après quelques nouveaux échanges, d’une offre inespérée. J’appris ainsi que les éditions Gandahar avaient pour projet de publier un numéro spécialement consacré à mon interlocuteur, et celui-ci me proposa d’intégrer mes deux textes au sommaire ! Est-il nécessaire de préciser que j’acceptai sans même réfléchir ? Quelle destinée pour ces petits récits !
Quelques mois s’écoulèrent encore, et je reçus la confirmation officielle que j’étais bel et bien convié à la fête. Puis, à l’été 2019, ce fameux numéro spécial me parvenait enfin. C’est alors que je pris la pleine mesure de l’honneur qui m’avait été fait. Doté d’une superbe couverture, le recueil comportait une sélection de nouvelles, un article analytique aussi pointu que pertinent, la préface de l’œuvre la plus emblématique de l’auteur concerné, une bibliographie exhaustive, ainsi qu’une série de textes hommages – parmi lesquels mes Travaux forcés.
Vraiment de la belle ouvrage, pour un auteur qui le mérite bien. Ah, j’allais oublier : comme le laisse entendre l’image choisie pour illustrer ce billet, l’auteur en question n’est autre que… Michel Pagel. Car oui, le Michel Pagel de La comédie inhumaine et le Pierre-Alexis Orloff de Panthera ne sont qu’une seule et même personne. Et ce numéro très spécial que lui (leur) ont consacré les éditions Gandahar est déjà bientôt épuisé. À bon entendeur…
https://www.gandahar.net/2019/05/24/gandahar-19-michel-pagel/
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