Salem - Stephen King

Publié le par Zaroff

 

 

Cette nouvelle édition de 2006 comporte une préface de l'auteur datée de 2005, des scènes coupées dans le roman de 1977, une postface de 1999 et deux nouvelles en rapport avec Salem parues dans le recueil Danse Macabre : "Un dernier pour la route" et "Celui qui garde le ver". Des illustrations inédites en noir et blanc assurent à l'ensemble une lecture plaisante et indispensable pour les fans.

Ben Mears est hanté par un souvenir vécu enfant dans une maison. Marsten House fut le théâtre de crimes horribles. Ben découvre un pendu à l'étage. King présente les personnages de Jérusalem's Lot dans les premiers chapitres. Ben est un écrivain. Il désire acquérir la demeure de Marsten House juchée en haut d'une colline mais il apprend que celle-ci a été vendue à un certain M. Straker et son associé Barlow. Ils achètent la maison et ouvrent une boutique d'antiquités (tiens, tiens... serait-ce un prélude à Bazaar ???). Peu à peu l'horreur s'empare de Salem. Un homme découvre un chien empalé sur la grille du cimetière ; un enfant disparaît tandis que son frère Danny décède peu après à l'hôpital d'une sorte d'anémie pernicieuse. Le chef de la police municipale Parkins Gillespie mène son enquête et soupçonne les "étrangers" Straker, Barlow et Mears d'un lien quelconque envers la disparition de Ralphie Glick.

C'est le second roman de King et une de ses œuvres favorites. Admirateur du célèbre Dracula de Bram Stoker (dont il rappelle les nombreux points communs parodiés chez Le Seigneur des Anneaux) depuis l'enfance, ce roman ravive le mythe avec force détails et galerie de personnages dans une petite bourgade du Maine. Roman plus personnel que Carrie, on y discerne les futurs thèmes de Ça, Le Fléau, Bazaar, La tempête du Siècle où la religion a une part importante dans les dérives en sus des peurs d'enfance et analyses sociales de l'Amérique profonde. Stephen King est un sociologue de l'horreur !

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