L'ogresse - Marc Agapit

Le jeune homme aux yeux verts qui écrivait une lettre enjôleuse pour se faire inviter chez la sœur de sa mère, dans son château seigneurial près de Londres, ne savait pas que des évènements tragiques étaient en train de se dérouler dans ce même château. Et, quand il y alla, il se trouva mêlé à un mystère étrange et à des scènes d'horreur faites pour frapper d'épouvante le cœur d'un jeune homme qui, jusque-là, avait mené une existence démunie d'aventures. Après quoi, il fut mis en prison et jugé, bien qu'il n'eût rien, ou presque rien, à se reprocher. Ce n'était pas sa faute, évidemment, si la tante qu'il chérissait s'était transformée... en ogresse.
Dans ce roman , Agapit nous concocte un huis-clos malsain parsemé de rares scènes horribles (dont un bébé retiré du ventre de sa mère morte et dévoré ensuite !) dans un décor de château anglais, près de Londres. On y découvre un comte jaloux et sanguinaire, une comtesse emprisonnée dans un cachot avec le fils du comte (issu d'une première union) avec qui elle a eu des relations sexuelles malgré la différence d'âge, une gouvernante assoiffée de pouvoir, un intendant lâche et tiraillé entre l'incompréhension et le mutisme, un neveu parisien avide d'argent. Les manigances s'ajoutent aux tortures sur fond de cannibalisme et de folie. 236 pages qui se lisent d'un trait. Le ton est monotone mais il a le mérite de s'accorder quelques moments intenses et horrifiques. Par contre, il ne faut pas faire cas des réparties en anglais car le niveau est très scolaire et prête à rire.
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