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Les fouilles de la peur - Shaun Hutson

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Ce bouquin, à première vue, ne semble guère terrible. La couverture ne reflète en rien l'intrigue et il n'y a pas de quatrième de couverture. Mais c'est trompeur les gars ! Shaun Hutson est le Shakespeare du Gore ! Fouilles archéologiques, chèvres éventrées, disparitions d'enfants, mythologie celtique, démons immémoriaux, manoir dans un bois, drogués, flics, bois sombres, meurtres... Hutson a pondu une bonne petite intrigue de type thriller-gore-mytho-celte avec son style bien à lui. Et, c'est rare, la fin est simplement géniale et atroce. Ne vous privez pas de ce plaisir. Hutson a fait autant de bien au roman anglais qu'Hitler en Pologne. C'est pas moi qui l'affirme... c'est une légende urbaine !

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Victimes - Shaun Hutson

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Frank Miller avait toujours aimé la mort. Ses prothèses, ses masques et ses corps mutilés en mousse de latex étaient tellement réalistes que tous les producteurs de films d'horreur faisaient appel à lui. Seulement, un jour, Frank perdit un œil sur un plateau de cinéma en voulant régler un effet spécial. Une greffe le lui rendit mais rien, désormais, ne fut plus comme avant. Car l'œil greffé de Frank Miller voyait au-delà de la vie, au-delà de la mort. Il voyait les victimes à venir du plus pervers des assassins... Et c'était un spectacle dépassant en horreur tout ce qu'il aurait pu imaginer.

Moi j'aime bien Shaun Hutson. Dans ce premier numéro de MANIAC (plus que sept à lire, bordel !...), Shaun nous concocte plutôt un thriller qui peut rappeler le ton du dernier épisode de l'Inspecteur Harry (La dernière cible). Un spécialiste des effets spéciaux subit une greffe de son œil gauche. Hélas, c'est celui d'un meurtrier ! Il peut dorénavant remarquer un halo sur des photographies lorsqu'il s'agit de victimes potentielles. En parallèle, un tueur en série réalise des crimes atroces calqués sur des meurtres antérieurs. Est-ce un copycat ? Les scènes horribles se succèdent dans un rythme effréné d'une soixantaine de chapitres en 156 pages ! Ça se lit bien même si on peut regretter une intrigue pas totalement gore. Petite anecdote : une victime se prénomme Nicholas Blake. Ce sera un pseudo utilisé par Shaun Hutson (Nick Blake) pour écrire La tronçonneuse de l'horreur, GORE N°12. Victimes est dédié aux membres d'Iron Maiden, le groupe préféré de l'auteur.

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La mort visqueuse 1 & 2 - Shaun Hutson

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Après "Jaws", "L'invasion des profanateurs", "Les rats", "Les parasites de la haine" ou encore "La nuit des morts vivants", découvrez une nouvelle sorte de créature impitoyable, malfaisante et affamée de chair humaine : la LIMACE !!! Y a que Shaun Hutson pour réussir à nous faire frémir avec des gastéropodes de quinze centimètres. Oui mais ces saloperies de bestioles ont des crocs acérés et dévorent tout sur leur passage.

Dans le premier volet, on assiste à quelques scènes bien troussées : l'attaque d'un bébé, une migraine horrible, des victimes bouffées de l'intérieur. Le héros central est Mike Brady, un inspecteur des services de santé de la ville de Merton, en Angleterre. Par contre, il faut oublier la pitoyable adaptation cinématographique "SLUGS" qui ne rend guère honneur au bouquin.

Le second opus est nettement plus sanglant. On retrouve les limaces carnivores qui se reproduisent dans les égouts et dans le corps des agressés, comme des parasites sanguins. Les pauvres victimes (pas toujours innocentes) sont infectées et présentent des symptômes analogues : fièvre, bubons, pustules purulents, kystes... et folie meurtrière.

C'est du gore série Z qui parviendra à contenter le lecteur pas trop regardant sur les effets débiles et grand-guignolesques. Ça se lit vite, les scènes sanglantes s'enchaînent comme il faut, Shaun Hutson gagne le pari de créer une ambiance gore avec des limaces anthropophages et ce n'est pas donné à tout le monde. Hélas, nous ne savons pas si ces créatures visqueuses sont des arionidés, limacidés, milacidés ou boettgerillidés. Si un jardinier passant par ici pouvait éclairer notre lanterne, ce serait sympa !

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Ombres effroyables - Shaun Hutson

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Kelly, horrifiée, le regarda enfoncer les pointes métalliques de la fourchette jusqu'à la rétine. Il poussa un hurlement de douleur et parvint à s'arracher l'autre œil, qui glissa sur le sol. Grant, tombant à genoux, l'écrasa sous lui comme un grain de raisin.

Ce n'est pas une grande cuvée Hutsonienne. Pourtant le thème abordé était prometteur : hypnose et contrôle du pouvoir astral. Quoi ? Qu'est-ce ? Si vous pouviez prendre le contrôle du subconscient d'une personne et d'en extirper le mal, vous en feriez quoi ? Vous assouviriez vos instincts les plus vils ou vous instrumentaliseriez des vengeances perfides ?

Le bouquin contient quelques scènes bien senties, un peu de fion mais l'ensemble est assez terne et banal. Le final relève un peu ce plat fade mais on passe vite à autre chose.

C'est pas grave Shaun, on t'aime quand même !

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Érèbe ou les noirs pâturages - Shaun Hutson

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Ce bouquin est un inédit dans la collection GORE : c'est l'unique roman paru en grand format. Ce fut un échec commercial pour deux principales raisons, le prix et une distribution mal boutiquée. Et on comprend mieux pourquoi Hutson gagnait à être coupé et remanié. Dieu que ces 254 pages sont longues ! Autant le premier quart est bien foutu (notamment la scène du carnage dans les abattoirs), mais après ça ronronne jusqu'au final.

Une entreprise fournit un aliment révolutionnaire pour le bétail dans la petite ville de Wakely. Bientôt les fermiers sont étonnés par la croissance phénoménale de leurs cochons, truies, porcelets, veaux, poulains, juments. Les animaux deviennent hargneux et sont attirés par le sang. La protéine artificielle agit comme un virus sur les consommateurs également. Se métamorphosant peu à peu, ils craignent la lumière, des poils poussent sur leurs paumes, les canines s'allongent, la peau devient translucide... en somme, ils se muent en vampires pour ceux qui n'auraient pas compris cette incroyable énigme. On se marre en suivant les deux principaux protagonistes (un fermier et une journaliste) qui mettent trois plombes à faire le lien entre l'alimentation des bovins et la mutation des habitants, alors que le lecteur lobotomisé le devine dès le deuxième chapitre.

Le récit ressemble vite à un truc fade de zombies qui n'étonne personne. On sait que l'auteur aime le thème des mutations, ici c'est la porphyrie, mais il en rajoute des caisses jusqu'à la conclusion qui ne surprend guère par son originalité. Hutson, c'est idéal sur un format de 150 pages. Ensuite, ça devient besogneux. Difficile de faire mieux après le fabuleux "Les larvoïdes" !

Je signale que c'est mon dernier bouquin de Shaun Hutson. Sera-t-il encore traduit un jour ? On croise les doigts. Malgré ses nombreux défauts, l'auteur anglais reste un pilier du genre.

Rappel de tous les titres de Hutson chroniqués ici...

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La tronçonneuse de l'horreur - Nick Blake

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Bouquin de 1984 par un certain Nick Blake. Ce nom ne vous dit rien ? Pourtant cet auteur a sévi sous de nombreux pseudos d'emprunt : Wolf Kruger pour des récits de guerre, Samuel P. Bishop pour des westerns, Frank Taylor pour des histoires d'ovnis, Nick Shadow pour les romans ados et littérature de jeunesse... alors ? Toujours pas ?

Mais on parle de Shaun Hutson, bande de pleutres consanguins ! Les mauvaises langues diront que c'est une bénédiction qu'il soit peu traduit en France malgré une production prolifique et tournée vers l'horreur depuis plus de trente ans. Moi j'estime ce mec qui assume ses choix d'écriture malgré les nombreuses critiques.

Hélas, ce livre est une bouse. Il n'aura jamais la force des Larvoïdes (le meilleur de Hutson à mon avis) et est ennuyant à mourir. L'intrigue est linéaire et la fin n'arrive à surprendre personne. C'est bien écrit mais on s'ennuie ferme. J'ai même pas envie de vous en faire un résumé. Tout est dit dans cette moche couverture.

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Némésis - Shaun Hutson

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Tandis qu'un prof couche avec sa maîtresse et que sa femme est au chevet de son père mourant, des cambrioleurs s'infiltrent dans la maison du couple et tuent la baby-sitter et la petite fille. Rien n'est épargné. Les sévices sexuels sur la gamine et les tortures diverses. Ceci après un prologue se passant en 1940, dans le métro londonien, et un curieux projet Génésis.

Forcément, la femme apprend (le jour de l'enterrement de leur fillette adorée) que son mari a une liaison. Et qu'il aurait pu éviter ce drame en étant à la maison au lieu de niquer sa poulette. Elle décide de partir chez sa sœur à Hinkston, une petite bourgade à une heure de route de Londres. John tente de reconstruire son couple et accepte un poste de professeur vacant à Hinkston (ça tombe bien, n'empêche). Sauf que le tueur pédophile décide de se venger de la mort de son pote (il a chu sur les rails du métro, poursuivi par John). Connaissant ce bougre de Hutson, il ne comptait pas s'arrêter là. Il ajoute sa touche récurrente de mutations génétiques, de savants tarés, de meurtres horribles, de viols, de cannibalisme, de désirs enfouis, de regrets, de remords et de rédemption.

On devine rapidement les tenants et aboutissants de l'intrigue, mais on se laisse happer par l'atmosphère sordide. Ce n'est pas le meilleur bouquin de Hutson, mais on ne va pas mépriser cette édition intégrale parue chez Milady. Elle a au moins le mérite d'exister et c'est mieux que rien.

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Les larvoïdes - Shaun Hutson

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Maggie n'en croyait pas ses yeux. C'était impossible ! C'était un cauchemar ! Elle éclaira le premier fœtus qui recula, ébloui par la lumière de sa torche, ses yeux menaçants lâchant des étincelles. Il tenait quelque chose d'humide et de gluant entre ses doigts. De longues secondes s'écoulèrent avant que la jeune femme ne réalise que c'était une tête humaine. Par terre, les deux autres créatures jouaient également avec quelque chose. Maggie recula et son pied buta alors dans une masse molle : c'était une seconde tête en état de décomposition avancée. La cervelle avait été retirée de la boite crânienne, décalottée, et la peau déchiquetée autour du coup et des yeux étaient en train de virer au vert. Voilà donc ce qu'était cette substance grise visqueuse et collante que la plus grosse créature portait à sa bouche pour s'en gaver goulûment !

Cette histoire manque de crédibilité mais le talent de Hutson parvient à surmonter ce récit bancal. Imaginez un enfant responsable de la mort de son frère (un bébé). Il périt avec sa mère dans un incendie (la scène est atroce et merveilleuse) mais, une fois adulte et enfermé dans un asile, il se retrouve à incinérer des fœtus ! C'est certain que ça ne va pas arranger son traumatisme !!! En parallèle, un tueur adepte de la décapitation à la faucille rouillée sévit dans la contrée d'Exham. Ajoutez à cela des avortements, des femmes suicidées par auto-suggestion, des fœtus télépathes... Hutson nous pond un bon petit bouquin qui se lit vite. On ne lui en demande pas plus. Et avec cet auteur, y a toujours une ambiance thriller derrière le côté surnaturel. Bref, on en redemande.

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Lettres mortes - Shaun Hutson

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Je vous préviens les gars, je ne vais pas avoir un avis objectif. Je suis un addict de Shaun depuis longtemps. Son roman "Les larvoïdes" m'avait laissé sur le cul. La preuve, c'est que j'ai chroniqué ce gusse de nombreuses fois : ici. On peut déplorer qu'il ne soit guère publié chez nous. Pourtant, son œuvre est diverse. Hormis ses romans gore, cet auteur anglais a novélisé des films de la Hammer (Twins of Evil, The revenge of Frankenstein, X The Unknow), des bouquins de guerre sous le pseudo de Wolf Kruger ( Blood & Honour, Sledgehammer, Convoy of Steel, Forged in Fire...), des westerns sous le nom de Samuel P. Bishop, des histoires d'extra-terrestres sous la patronyme de Frank Taylor, des audio books, livres de jeunesse (Midnight Library).

Bragelonne a eu le mérite de publier des traductions intégrales et, comme le regretté Daniel Riche, je préfère de loin les versions écourtées de la collection GORE. "Lettres mortes" est d'un ton assez caricatural. Les personnages sont esquissés, comme ce lieutenant de New Scotland Yard chargé d'enquêter sur des crimes atroces perpétrés dans le milieu de l'édition. On se croirait presque dans "Le mystère de la chambre jaune" car les meurtres ont lieu dans des pièces fermées de l'intérieur. Contrairement à Gaston Leroux, Hutson ajoute sa signature fantastique. Une auteure, Megan hunter, publie un livre sur le mentor de Dante dont sa théorie sur la création lui apporta les foudres de l'Église. En gros, un artiste serait capable d'évoluer et d'exister dans les univers imaginés et de concrétiser le fictif. D'une enquête parsemée de scène trashy, on tombe dans un final digne d'un Stephen King. C'est un bouquin sympatoche qui se lit vite, malgré ses 88 chapitres et on ne lui demande rien de plus. Hutson procure du divertissement et c'est tout à son honneur.

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Le crâne infernal - Shaun Hutson

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Peterson avait été éventré ; des fragments d'intestins étaient éparpillés autour de lui ; d'affreux morceaux noirâtres indéfinissables étaient même collés contre le mur. Le coeur au bord des lèvres, Nick se rendit compte que la créature lui avait dévoré les yeux..

Un des premiers bouquins de Hutson (The Skull en V.O) avec une intrigue rappelant un peu celle de "Les fouilles de la peur". Durant des travaux sur un chantier, la pluie tombe depuis des jours. Une pelleteuse tombe dans une crevasse. On aperçoit alors des galeries souterraines. Nick Regan descend pour noter les dégâts occasionnés et trouve un crâne inhabituel, mi-humain et mi-animal. Forcément sa femme est archéologue (ça simplifie les choses) et constate que le crâne date de 1650. Le responsable du musée archéologique décide de le cacher malgré la mort d'un de ses collègues, tombé dans le coma après avoir subi une morsure du crâne ! Le scientifique découvre alors que le crâne se régénère grâce au sang ; c'est un homoncule. Le crâne se reconstitue et devient une créature de trois mètres de haut, aux quatre canines assoiffées de chair humaine. Au final, c'est un bon petit gore sans réelles surprises. Le final réserve un rebondissement type. En bref, c'est un gore série Z qui peut aider un écrivain amateur du genre pour construire un récit identique. Tout est bien dosé avec des scènes horrifiques placées où il le faut.

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