10 000 litres d'horreur pure -Thomas Gunzig

Publié le par Zaroff

 

J'avais deux bonnes raisons d'acheter cet ouvrage, "modeste contribution à une sous-culture", en sus de la magnifique illustration de Blanquet :

- j'avais littéralement apprécie "Kuru" du même auteur

- "petite introduction en guise de justification" en préface... par l'auteur et son amour des années héroïques de la VHS et des slashers

Même le pitch avait titillé ma libido : "Cinq étudiants partent en week-end dans un chalet perdu au bord d'un lac pour se détendre après leurs examens. À la nuit tombée, ils aperçoivent une ombre qui les observe en lisière de la forêt. Le cauchemar va commencer."

L'intrigue se déroule sur 45 chapitres courts et développent les faits et gestes de tous les protagonistes : Ed et Tina, Patrice, JC, Marc, Kathy, Ivana et Laurence. Les personnages sont caricaturés comme il faut, le décor est idéal, les dialogues sont contemporains... bref, tous les codes et références du genre sont maîtrisés. Mais, vous vous doutez bien de mon léger froid, j'ai décroché lorsque l'histoire glisse lentement vers un surréalisme délirant et semi-lovecraftien. Moi je veux lire un survival classique qui tape dedans ! Pas un truc qui sombre dans le burlesque "blob" dégénéré. J'avoue aussi que ce roman pourra plaire à d'autres lecteurs adeptes du genre... mais pas pour moi ! Je préfère, et de très loin, un "Morte saison" de Ketchum. J'ai un grand respect pour Gunzig mais je n'ai pas aimé son livre. Et même les dessins de Blanquet sont en noir et blanc à l'intérieur. Et je vous épargne les nombreuses coquilles qui parsèment le bouquin.

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